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Il en existe trois espèces : le zèbre des plaines, le zèbre des montagnes et le zèbre de Grévy.

Le zèbre des plaines

Il arbore de larges rayures qui se rejoignent sous le ventre en une ligne horizontale. Avec ses oreilles courtes et sa crinière dressée, il est celui dont la silhouette se rapproche le plus de celle du cheval. L’équidé mesure de 2,20 à 2,50 m de long et pèse jusqu’à 320 kg.

On le trouve en Afrique de l’est dans la savane, les steppes, les forêts et les broussailles.

Le zèbre des montagnes

Il a le ventre blanc et se distingue par un schéma de rayures à mi-chemin entre celui du zèbre des Plaines à bandes larges et celui du zèbre de Grévy à bandes fines.
Mesurant de 2 à 2,20 m de long et pesant jusqu’à 200kg, il ressemble davantage à un mulet avec sa tête massive et ses grandes oreilles.
Son cœur, plus gros que celui de ses cousins, lui permet de vivre à des altitudes élevées (jusqu’à 2000 m) où l’oxygène se fait plus rare.

L’animal se rencontre en zone montagneuse, sur les hauts plateaux et les terrains rocailleux d’Afrique de Sud, de Namibie et d’Angola.

Le zèbre de Grévy

Il est surnommé zèbre impérial, et est le plus grand de tous les équidés sauvages. Il mesure de 2,5 à 3 m de long, de 1,30 à 1,60 m au garrot, jusqu’à 1,90 m de hauteur et pèse environ 400 kg. Le mammifère se distingue des autres espèces par la finesse des rayures qui parsèment l’ensemble de son corps à l’exception du ventre entièrement blanc.

Il vit principalement en Éthiopie et au Kenya dont il fréquente les plaines semi-arides, les savanes et les brousses.

Ses rayures

Toutes les espèces n’ont pas le même nombre. On en compte 43 sur le zèbre de montagne, entre 25 et 30 chez celui des plaines et 80 pour l’espèce de Grévy.

On pourrait croire que la couleur blanche de cet animal le rend trop visible dans la savane. Mais c’est tout le contraire, car son principal prédateur, le lion, ne distingue pas les couleurs. Entre les tiges des herbes et les rayures, le lion ne distinguent pas la différence ! Les rayures lui sert donc à se camoufler.

Les scientifiques avancent d’autres raisons de ces rayures :

• Elles tiennent éloignés les insectes et autres parasites externes qui préfèrent se poser sur les surfaces uniformes ;
• Elles facilitent la thermorégulation grâce au contraste entre les rayures noires qui attirent la chaleur et aux blanches qui renvoient la lumière ;
• Elles servent à la reconnaissance des individus entre eux et jouent à ce titre un rôle social important.

Dans tous les cas, les rayures sont uniques à chaque zèbre ! On peut donc dire que c’est leur ADN.

Son mode de vie

Une famille zèbre est constituée d’un mâle dominant, de femelles (appelée zébresse) et de leurs petits. Le mâle est chargé de surveiller la harde (la famille), contre les lions.

Le zèbre de Grévy se différencie par son comportement social. Il s’établit sur un territoire dont il interdit l’accès aux autres mâles, n’hésitant pas à se battre si nécessaire.

Alors que dans les autres espèces, les adultes restent ensemble souvent jusqu’à leur mort et aiment se toiletter entre eux afin de renforcer les liens.

Comment se nourrit-il ?

Herbivore, le zèbre se nourrit essentiellement d’herbes, de plantes, de feuilles, de graminées, de jeunes pousses, d’écorces ou encore de bourgeons.

Il se déplace en troupeau pour trouver de quoi se nourrir si la saison sèche appauvrit l’environnement.

L’équidé boit une fois par jour en saison sèche et vit de préférence à proximité d’un point d’eau.

L’animal n’étant pas un ruminant, son transit est plus rapide et les crottins sont plus fréquents. Pour la savane, c’est un fertilisant naturel.

Le zèbre face aux prédateurs

Grâce à ses oreilles mobiles, le zèbre possède une ouïe très fine. Doté d’yeux à implantation latérale, il jouit d’une excellente vision qui lui permet de détecter rapidement une menace. Cet animal véloce peut courir jusqu’à 65 km/h et se montrer très agressif.

Sa principale arme de défense repose sur un coup de sabot puissant qui, infligé dans la tête, peut gravement blesser un animal voire le tuer. Les groupes de zèbres tendent à se rassembler afin de former de grands troupeaux qui migrent en compagnie des gnous et des antilopes pour renforcer leur protection face aux prédateurs. L’entraide est souvent pratiquée par les équidés qui alertent leurs congénères d’un danger à l’aide d’un cri et peuvent encercler l’ennemi pour l’intimider.

Où vit-il ?

On trouve le zèbre de Grévy en Ethiopie et au Kenya.

Le zèbre des montagnes vit en Afrique du Sud et en Namibie.

Le Zèbre des plaines vit de l’extrémité sud du Sahara jusqu’en Afrique du Sud.

La gestation chez le zèbre

Elle dure 400 jours et donne naissance à un seul petit. Il est allaité pendant 6 mois et dès les premiers jours, il sait marcher. Pour l’aider à digérer les herbes, il lui faut manger le crottin de sa mère.

Le jeune zèbre de Grévy est sevré à l’âge de 6 mois environ, mais il reste généralement avec sa mère plus longtemps.

Les femelles se séparent de leur mère entre 13 et 18 mois, les mâles au bout d’à peu près 3 ans.

En voie de disparition ?

Il est potentiellement éteint en Somalie et au Soudan.

Menaces

Le zèbre de Grévy (le plus grand) est le plus menacé et considéré comme en ‘en danger‘. Il vit en Ethiopie et au Kenya et sa population sauvage actuelle serait d’environ 2.000 individus. Toutes les espèces de zèbres souffrent de la chasse et de la perte de leur habitat.